Le lituanien pasaulis dénote le monde, le mot étant composé de pa- 'sous', -is marque du masculin singulier et saul- racine de saulė 'soleil'. L'arabe شَمّاس [šammmās] - de شَمس [šams] 'soleil' - dénote le diacre, premier 'seviteur du Soleil'. En polonais, langue slave, księżyc 'lune' est un diminutif de książę 'prince'. Vu la parenté d'un troisième mot, ksiądz 'prêtre', le triangle slave se referme hermétiquement sur le rapport indo-sémitique: le soleil (saulė), sous lequel gît l'univers (pasaulis), est le 'Grand Prince' servi par les שַׁמָּשׁ [šamāš] et شَمّاس [šammmās]. Ce rôle central que le soleil aurait joué dans notre inconscient conceptualisant pourrait-il élucider des mots jusqu'ici inexplicables, tels que solitude, insolite, consoler, désolé qui, loin d'être le résultat d'un pur arbitraire, posséderaient peut-être un quelconque dénominateur commun?!